StreetChef part à la rencontre des hommes et des femmes qui, qu'il pleuve, qu'il vente,
qu'il tonne, sont dans leurs camions à nous préparer les délicieux plats que nous
dégusterons devant notre ordinateur ou bien installé à table 😋
Aujourd'hui, nous partons à la rencontre de
« Les filles ont la patate »
pour connaitre leur concept, leurs plats qui font fureur, et comment elles
arrivent à donner chaque jour la patate à leurs clients 🥔.
Carlos pour StreetChef « Vous êtes sans nul doute des filles qui ont la patate.
Mais avant de nous parler de vos fameuses pommes de terre cuites dans votre camion noir,
pouvez-vous vous présenter en quelques mots, et nous raconter l'histoire qui vous a
amené
à ouvrir Les filles ont la patate ? »
Aude et Cathy pour Les filles ont la patate
« Nous sommes deux copines qui adorons
la cuisine et nous avions envie d'en faire notre métier. Envie d'être indépendantes,
envie de réaliser cette aventure ensemble, envie de faire de belles rencontres. Et
aujourd'hui nous ne regrettons rien.
C'est chaque jour plus facile de travailler ensemble et nos clients sont au rendez-vous.
Enfin...avant le 17 mars.
Nous adorons partager avec eux quelques instants de leur pause du midi ou leurs
événements heureux (anniversaire, fête de famille, départ en retraite,...) »
C. « Quel est le concept derrière Les filles ont la patate ?
Qu'est-ce qui vous anime chaque matin ?
D'ailleurs, êtes-vous que deux à gérer le camion ? »
A. et C. « Le concept est la baked potato, un plat anglais que Cathy affectionnait
particulièrement lorsqu’elle était étudiante en Écosse, et que nous souhaitons mieux
faire connaître à nos clients. Même si nous adaptons les recettes au goût français. La
classique anglaise thon/mayonnaise/maïs ne fonctionne pas vraiment ici.
Comme nous le disons sur notre site internet, ce qui nous donne la patate c'est mitonner
à nos clients un repas qui soit une vraie parenthèse goûteuse, chaleureuse, conviviale,
tout en respectant leurs impératifs de temps et en respectant la planète.
Oui notre dream team ne compte que 2 personnes. »
C. « Comment se passe une journée type pour Les filles ont la patate ? »
A. et C. « Contrairement au confinement, les jours se suivent mais ne se ressemblent
pas. Cela dépend si nous faisons uniquement un service du midi ou si nous préparons un
événement.
Le plus souvent, la matinée commence par la réception des livraisons de produits frais,
puis les préparations avant d'aller nous installer sur le site de vente.
Et l'après-midi, après la plonge et le nettoyage du camion, nous faisons le travail
administratif. »
C. « Quel type de plat peut-on retrouver dans votre camion ? »
A. et C. « Notre plat phare est donc la pomme de terre cuite au four et garnie. Le midi
nous proposons toujours 4 recettes :
La Maya : chèvre - pomme - miel - noix
La Olga : crème citronnée à la ciboulette et saumon fumé
La Heïdie : jambon cru - comte - cornichon
et la patate de la semaine
Pour satisfaire le plus grand nombre nous proposons aussi ce que nous avons nommé les
"Rondouillards". C'est le même principe que les pan-bagnats ou les bagels mais
dans des pains ronds "type burger" réalisés par un artisan de Carquefou.
En hiver nous proposons une recette par semaine et en été au moins trois.
Pour vous donner quelques exemples :
C. « Quel est le plat que vous vendez le plus ? »
A. et C. « La Olga est la recette qui a le plus de succès. »
C. « Quel est le plat dont vous êtes le plus fières ? Et pourquoi ? »
A. et C. « Il n'y a pas de plat particulier dont nous sommes fières. Mais nous sommes fières de nos engagements écologiques : toujours un plat végétarien proposé, pas de bœuf (bilan carbone désastreux), pas de plastique à usage unique,... Nous essayons d'avoir une offre éco-responsable même si cela nous demande parfois plus de travail comme laver les pots à dessert plutôt que de proposer du jetable. »
C. « Je crois savoir qu'on peut aussi réserver les services de Les filles ont la patate
pour un évènement.
Quel est le plus gros évènement auquel vous avez participé ? Et quel est celui qui vous
a le plus marqué ? »
A. et C. « En terme de chiffre d'affaires, le plus gros événement que nous avons réalisé
est un déjeuner pour un ESAT l'été dernier. C'était aussi un challenge car
c'était pendant la canicule. Il faisait 40 degrés et il y avait 120 personnes à servir
en moins d'une heure. Mais l'ESAT avait très bien organisé notre venue et chaque
participant avait des petites images pour nous dire leur choix. C'était super et tout le
monde a apprécié ce moment festif.
Celui qui nous a le plus marqué est un anniversaire de mariage, 10 ans, sur le
thème du Mexique. Nos clients avaient prévu un food truck mexicain qui n'a pas pu venir
et nous ont appelé en remplacement. Nous avons donc modifié nos menus pour nous adapter
à leur thème. Et leur soirée était vraiment parfaite. Nous partageons beaucoup de
moments très agréables avec nos clients mais ce jeune couple était particulièrement
accueillant et chaleureux. Tout le monde était déguisé, la déco était super, l'ambiance
décontractée. Leurs amis nous ont raconté qu'ils étaient en couple depuis le collège,
nous leur souhaitons encore de longues années de bonheur. »
C. « Gérer un foodtruck ne semble pas être de tout repos. Quels conseils pouvez-vous donner à celles et ceux qui souhaitent se lancer ? »
A. et C. « C'est vrai que c'est parfois du sport. Et quand vous faites un événement le
soir et
un service le lendemain midi la nuit est parfois courte...
Je pense qu'il faut surtout aimer cuisiner, les rencontres et être assez réactif pour
faire face aux imprévus qui pointent toujours leur nez. »
C. « On est dans une période particulière puisqu'on est encore tous confiné. Que faites-vous pendant ce confinement ? »
A. et C. « Pendant le confinement, nous nous occupons surtout de nos familles car nous
avons, chacune de notre côté, 3 enfants donc ça demande un peu de logistique et de cours
à faire à la maison.
Et, inspirées par l'anniversaire de mariage mexicain, nous avons décidé de commercialiser ce type de produits. Nous préparons donc nos recettes. »
C. « Comment Les filles ont la patate se prépare au déconfinement ? »
A. et C. « Tous d'abord nous préparons les mesures d’hygiène nécessaires : achat de
gants,
masques, gel hydroalcoolique,...
Nous marquerons les distances d'un mètre entre clients avec des quilles de molky et mettons en place une protection en plexiglass.
Nous cherchons aussi de nouveaux emplacements car la majorité de nos clients actuels (étudiants et salariés d'entreprises de services) ne reviendront qu'en septembre. »
C. « Dès la fin du confinement, où pourrons-nous vous retrouver ? »
A. et C. « Le lundi
Midi : Chronodrive Orvault au Cardo, 215 route de Rennes à Orvault
Soir : Commune de St Mars du désert
Le mardi
Midi : CGI 9 rue Ampère à Carquefou
Le jeudi
Midi : Boulevard Einstein à Nantes, Parc d'activités de la rivière (à côté du rond-point de La Chapelle)
Soir : Commune de Treillières Rue de Sucé
Le vendredi
Midi : Route de Gachet au niveau de l'arrêt de bus Grandes écoles à la Chantrerie à Nantes
Soir : Chronodrive Orvault au Cardo, 215 route de Rennes à Orvault
Le samedi
Midi : Jardiland Orvault Rue Hélène Boucher à Orvault »
C. « Aude, Cathy, c'est la fin de cette interview. Merci d'y avoir répondu. Quelle est la dernière chose que vous aimeriez dire à tous ceux qui nous lisent ? »
D. « Portez-vous bien et gardez la patate ! »